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:: 22.4.03 ::

6 avril 2003
OBJET: Mick, une autre fois...

J'étais pourtant bien décidée à aborder la planète Jagger cette fois, mais elle m'échappe. Ce type a tout barricadé et je fais chou blanc. Quelqu'un sait-il ce que fait Jagger quand il n'est pas un Stone, pas un père de famille modèle, pas un séducteur en série pour mannequins formatés rock'n roll, etc ?

Alors je reviens sur Keith, pour vous parler, cette fois, d'un importantissime sujet puisqu'il s'agit de Keith et la seconde moitié de l'humanité (ni en nombre, ni en valeur, juste par le poids des usages je veux dire).

Aux journalistes, Keith parle de tout, et donc aussi de « ça », là c'est une interview de novembre 1995 entièrement dédiée au sujet (itw par un certain John Wilde, 4 pages sur le sujet), dont je vous livre les idées essentielles. Non non il n'est pas utile de coucher les mômes ni de faire cliquer les lecteurs sur une case «Je certifie être majeur et j'accepte etc », vous allez voir que Keith a une réserve toute britannique sur le sujet, l'art de s'étendre sans se déshabiller paraît être une image assez adaptée. Il est même très romantique (toc ?) à l'occasion, voire même dans un rapport énoncé comme étant de la camaraderie. Il clame une fois de plus un sincère et presque détaché amour pour notre genre puisque même les mamans de Ron et Charlie, et ses tantes, ont droit à un petit quelque chose. En fait concernant Keith, de la maman ou de la putain, je ne jurerais pas que c'est la deuxième qui l'emporte (et tant pis pour la légende), ou alors c'est un gros menteur.

Il commence par dire qu'il a toujours pensé aux filles (« chicks » en langage maison), mais qu'il n'a jamais fait du rock pour cette raison. Mais c'est sûr qu'il y a eu un avant et un après : « Un seul hit, et je me suis réveillé en découvrant que j'étais un sex symbol, virage à 180 degré. C'était plutôt comme un heureux accident en fait. Un gentil petit bonus, au moins pour un moment. » Réaliste : « Toutes ces nanas ne m'auraient pas jeté un 2ème coup d'oil avant, et là tout d'un coup, elles me balançaient sur scène et leur petites culottes, et leur numéro de téléphone. Au début, je gardais tout ça, mais au bout d'un moment j'ai fini par me demander si c'était vraiment le genre de filles que je voulais. »

La légende rapporte que vous avez démarré tard ? lui assène t-on. Réponse, en gros : Oui, peut être. Mais en fait j'ai du mal à me souvenir. Et là il essaie d'entourlouper son interviewer en restant flou sur les dates et les circonstances, mais moi je note que la seule qu'il cite dans ce passage, c'est la Ronnette. On sait pourquoi.

Son attitude avec les femmes : elles sont trop précieuses pour que ça soit juste des histoires d'amour avec un grand B, il aime rigoler avec elles, leur compagnie, une complicité. Et là, il compare sa façon de faire avec Bill qui, je cite, prenait toutes celles qui passaient par là, absolument toutes. « The worst bags you could imagine. »
No comment.Puis il déclare faire une distinction essentielle : d'un côté les « chicks », de l'autre les « ladies ». Et préférer de toutes façons les « real women ».

Et les groupies, alors ?
elles des années 60 et 70 étaient de supers filles, dit il (celles d'après aussi sans doute, mais la parole est moins libre.). Oh bien sûr, c'était sexuel, mais elles étaient aussi là pour s'occuper de nous, nous materner, nous remonter le moral. Et puis aujourd'hui, on risque plus gros qu'avant. « It's a life and death thing ».

Son genre de femme ?
Il n'a jamais eu un idéal de femme. Il aime celles qui l'aiment. Les femmes sont toujours une fascination pour lui, une « éducation » précise t-il même. Et il ajoute préférer leur compagnie à celles des mecs, surtout à celles de plusieurs mecs ensemble parce que ça devient souvent lourd avec eux (je cite !). Les femmes n'hésitent pas à le lui dire quand il s'est conduit comme un « asshole », et ça, ça lui plaît.

Est ce qu'il se voit lui-même comme un tombeur ? Il aime voir s'allumer une petite étincelle dans le regard de ses interlocutrices (et c'est là qu'il précise que ça concerne aussi les mamans de ses collègues).

Il nous indique aimer les conversations des femmes entre elles, ce qu'elles disent des hommes, ce qu'elles en attendent. Il trouve que les hommes ne prennent pas assez le temps de les connaître et de les comprendre, qu'ils ne trouvent pas la clef, et que ça lui est arrivé plus d'une fois de prêter son épaule (il a dit son épaule) à une amie en larmes tombée sur un abruti.

A t-il écrit une chanson par vengeance ? Il cite bien sûr All about you, mais elle vise aussi bien Anita que Mick, et d'autres encore. C'est plus compliqué que ça.

Au chapitre perversions, il ne déclare rien mais reste flou. Privé de tout, longtemps, perdu dans des collines, tout être à pattes pourrait servir. Dans des conditions extrêmes, dieu sait ce qu'on peut faire. (Bon là je censure un peu quand même).

Au chapitre fétichisme, il parle de lingerie, à mettre, mais plus encore à ôter. Déshabiller, mais plus encore, l'être, voilà son (sain) plaisir.

En quoi l'héroïne a t-elle affecté sa vie sexuelle ? Encore le coup du grand flou, mais bon on le comprend. Il dit que sous héro, tu ne te réveilles pas le matin en souriant au miroir et en te disant : oh quelle bonne journée. Donc tout est à l'avenant, l'héroïne n'étant pas exactement ce qu'on peut appeler un aphrodisiaque. Et ce faisant, il répond avec classe à un interviewer qui en manque parfois.

Pour résumer ses rapports avec le 2ème sexe ? Son job l'a aidé, c'est sûr, mais il a fallu apprendre plus encore à trier le bon grain de l'ivraie, dit il en substance. Il a commencé par penser qu'il n'y avait que le rock et le sexe dans la vie, puis maintenant, il tendrait à y ajouter l'eau (il a dit l'eau), l'air, et la bouffe.
Baiser, c'est juste un bout du truc, mais le plus intéressant, c'est les différences entre hommes et femmes, ça l'a toujours fasciné, ça date pas d'hier, il a grandit au milieu d'elles (il cite les 6 tantes), c'est les différences le plus intéressant dans l'histoire.

Laissons le sur ces sages paroles.


:: A mardi, avril 22, 2003 [+] ::
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:: 6.4.03 ::
16 mars 2003
OBJET: Le grand Gram

Keith n'a pas oublié son vieux copain. Il vient d'acheter les droits cinématographiques pour l'adaptation du bouquin : Hickory wind The life and times of Gram Parsons, par Ben Fong-Torres. L'auteur s'en réjouit parce que, dit il, depuis que son bouquin est sorti, plein de gens ont voulu l'adapter, mais il y a toujours eu des obstacles financiers ou autres, mais là, il pense qu'une personne de la stature de Keith est de nature à faire sauter ces obstacles. Il ne veut pas en dire plus parce que c'est trop tôt.
So wait and see.
Un autre projet est en cours, l'adaptation du bouquin de Kaufman - son manager - sur Parsons.


:: A dimanche, avril 06, 2003 [+] ::
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