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:: 21.9.03 ::

OBJET: Origines de Nellcôte : mon grain de sel

Pas de quoi se battre, mais sur le site www.darse.org, qui rassemble d'éminents tenants de l'archéologie navale de Villefranche sur Mer (!) [j'ai l'air de plaisanter mais c'est un très beau site, fait par des passionnés], on apprend que Nellcôte a été bâtie en 1899 par un certain Eugène Thomas, ancien banquier de son état, et que son premier nom de baptême était : "Château Amicitia". Elle prendra son nom actuel en 1919, propriété alors de la famille Bordes, décrite comme "de célèbres armateurs propriétaires d'une compagnie de transport maritime spécialisée dans le transport du nitrate de soude entre le Chili et la France à bord des derniers cap-horniers". Pas mal aussi comme version. Dans la presse locale, un article indique par ailleurs que les A et B qui s'entrelacent sur le portail sont les initiales des Frères Bordes : Adolphe, Alexandre et Antonin. Pas d'indication sur qui est Louise par contre, qui a donné son nom à l'avenue.
Le passé gestapiste de la villa, je n'ai pas d'infos sur la question (mais ça participe de cette atmosphère sulfureuse qu'elle dégage, même aujourd'hui assagie et proprette), mais ce qui est certain, c'est que Villefranche a accueilli plus tard, et jusqu'à 1967, dans son port, un contingent de troupes de l'OTAN. Anita Pallenberg en 2001 se souvient de militaires américains qu'il y avait, bien que ce soit plus tard. Elle les décrit comme "déambulant dans les ruelles du port, en plein trip (de LSD) et c'était pas triste"... Elle raconte aussi comment Keith venait souvent y rendre hommage au Zaca, le vieux voilier d'Erroll Flynn échoué là, et qu'il parlait d'acheter.

Voir Nellcôte aujourd'hui (enfin, en 1991) :
http://perso.club-internet.fr/iduneau/papawas.html

et pour le plaisir d'un retour en 1971 :
http://perso.club-internet.fr/iduneau/papawas2.html

:: A dimanche, septembre 21, 2003 [+] ::
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:: 7.9.03 ::
OBJET : En anglais dans le texte
- Mojo consacre un numéro spécial aux 40 ans des Stones ce mois ci.

C'est pas inintéressant du tout. Les interviewers (dont l'excellente Sylvie Simmons) commencent par demander aux Glimmer Twins quel effet ça fait d'être une institution britannique au même titre que la reine, après tout couronnée à peine 10 ans avant la naissance du groupe…

Outre les interviews des quatres Stones en activité (beau piano chez Keith, jolis pieds nus aussi, moins de langue de bois qu'habituellement chez Mick qui accepte même de parler du passé sans se réfugier derrière une prétendue mémoire défaillante - tout est relatif évidemment), une interview séparée de Keith, Anita, et des deux Mick les voit égrener leurs souvenirs d'Exile, c'est plaisant et ils ont bonne mémoire, qu'on se le dise !

Je suis plus dubitative en revanche sur le choix opéré par les lecteurs (au terme d'une pêche aux voix tous azimuts et sur plusieurs pays) quant à leurs chansons préférées : on a la liste des 50 premières, qui commence par Jumping Jack Flash, pour se poursuivre par Honky Tonk Woman, bof bof bof… les pépites de Beggars et de Let it bleed reléguées souvent en fin de classement - quand elles y figurent -, ça me fait mal… Mais de nos affinités et addictions respectives, nous pourrions tirer matière à débat houleux, alors arrêtons là.

- Avis aux archivistes, NME/UNCUT consacre quant à lui, toujours en ce moment, un numéro ciblé Stones des années 60, avec la reproduction d'une foultitude d'articles de presse de l'époque.

A Paris, tout ça se trouve (par exemple) chez WH Smith bien sûr, ou encore boulevard Saint Michel chez Prestissimo, face au Luxembourg, excellent marchand de presse internationale très exhaustive.

Bonne rentrée stonienne.

:: A dimanche, septembre 07, 2003 [+] ::
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31 août 2003

OBJET: Nellcôte en exil

De séjour dans les environs, je suis passée par Villefranche sur Mer il y a quelques jours.
Le site est magnifique, mais malheureusement Nellcôte est beaucoup moins accessible (visuellement, ne parlons pas du reste) aujourd'hui : depuis le portail, redoré version flashy comme l'ange de la Bastille, sur les côtés une haie qui n'existait pas cache la maison (sans parler de l'arbre au tronc phénoménal planté dans le champ de vision).
Et depuis le vieux Villefranche, de l'autre côté de la baie, les pins parasols qui sont derrière la maison (côté mer) ont bien grandi et on ne voit pas grand chose non plus : juste le toit ! Mais finalement, ça contribue à donner une impression follement romantique et mystérieuse .
A défaut de voir grand chose, on devine l'atmosphère hautement inspirante qui se dégage des lieux. Nellcôte est une des folies architecturales dont le coin n'est pas avare, et que la mer met en spectacle. Toutes ne sont pas aussi pudiques, merci pour nous, pauvres badauds...
Le petit train Nice-Vintimille passe juste à côté, pour rappeler aussi cette histoire d'électricité piquée à la SNCF pour alimenter le studio mobile.
Mais le temps ne s'est pas arrêté, et je doute que Keith, lorsqu'il sortait envapé d'une nuit dans son sous-sol, ait eu la même vision bétonnée des collines au-dessus du vieux Villefranche qui prévaut aujourd'hui.
Allez, c'est beau quand même.


:: A dimanche, septembre 07, 2003 [+] ::
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